Rémi Courgeon est né en 1959 à Choisy le roi. Après avoir caricaturé ses profs pendant toute sa scolarité, il passe le diplôme “expression visuelle” à l’école Estienne à Paris. Il est auteur de livres pour enfants (textes et dessins) et compte une vingtaine d’albums à son actif, parus chez Albin Michel, Circonflexe, Mango, Casterman, Thierry Magnier et Nathan. Il travaille pour l’édition, la publicité et réalise également des carnets de voyage (reportage dessiné sur les Dogons du Mali pour Géo en 2002, reportage sur le sida au Kenya pour Médecins sans frontières en 2006). Il a trois enfants qui sont ses tout premiers lecteurs.
Très belle rencontre autour de Rémi Courgeon et la classe de CM de l’Ecole de la Fure. « J’aime inventer des histoires, cette mécanique narrative du récit. J’écris les idées puis les illustre ». Depuis l’enfance Rémi Courgeon écoute puis incarne ces raconteurs d’histoires, ces allumeurs de rêve et d’imaginaire..il aime surprendre, attiser votre curiosité, défendre des valeurs, provoquer chez vous de l’émotion. Ses nombreux voyages l’inspirent, le transforment et le poussent à nous stimuler, à mettre en marche l’imagination active et libre des lecteurs. Il cultive une maxime qui le caractérise « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » attribuée à Lavoisier » « je suis un émerveillé total » voilà comment se décrit Rémi Courgeon. D’un naturel jovial et créatif, il joue avec son esprit, note ou esquisse des idées, capte ces instants pris sur la vif à l’image de Cartier Bresson…c’est de cet ensemble prolifique, de ses carnets de curiosités que jailliront les prémices d’albums que nous aurons plaisir à découvrir…
La séance s’est terminée par la présentation du travail de l’enseignant Dominique et de ses élèves…Inspirés de l’univers de Passion & Patience…leur nouvelle histoire gravite autour des personnages de Vincent (Van Gogh), Délire et Douceur… en adéquation parfaite avec le travail de l’auteur ! Bravo pour ce détournement qui a remporté un vif succès…
Extrait « Vincent avait toujours connu les deux sœurs. Les trois enfants grandirent ensemble. La tête dans les rêves. Les pieds dans les ruisseaux. Vincent passait son temps à peindre des têtes de mort pour Délire et de calmes paysages aux cieux étoilés pour Douceur. Peindre et dessiner, c’était ce qu’il aimait. Elles pouvaient tout lui demander ».
Découvrez le travail de la classe en entier ici
(ou dans la présentation ci-dessus)