Aujourd’hui consultante, Célia Hodent livre les raisons de la popularité de Fortnite auprès des plus jeunes : « L’équipe savait que le jeu avait un fort potentiel chez les plus jeunes. Elle a donc opté pour une direction artistique très cartoon et pleine d’humour, qui fait penser à Ghostbusters, Retour vers le futur ou Les Goonies. Dans Fornite, il n’y a pas de sang. Et quand vous perdez, votre personnage ne meurt pas vraiment ». Le point commun entre ces références : le ton doit être léger et bon enfant. Du genre à se fondre sans souci dans une cour de récréation.
On retrouve cette approche sur la moindre composante de Fortnite, à commencer par cette fameuse expérience utilisateur, dont le but est « de réduire au maximum la frustration des joueurs et de générer des émotions positives ». Sur ce point, Célia Hodent n’hésite pas à citer Overwatch, un autre succès du genre multijoueur, comme source d’inspiration, « Il récompense le joueur, même s’il est dans l’équipe perdante, en soulignant ses performances durant la partie […]. Pour Fortnite, nous voulions que tous les types de joueurs s’amusent, même s’ils ne sont pas bons en visée. » Traduction : Fortnite se veut le plus accessible et accueillant possible. Et ça paie.